CONCOURS
Le Samedi 06 Avril 7 Chorales compétirons et ma chorale en fait parti prié pour qu'on puisse êtes admis en finale
Je vous aime tous
et coucou à toi Harry
Le Samedi 06 Avril 7 Chorales compétirons et ma chorale en fait parti prié pour qu'on puisse êtes admis en finale
Je vous aime tous
et coucou à toi Harry
Un
jour (c’était en
mai 1947), j’étais dans la forêt après avoir traversé le fleuve Ouémé. Mon
piroguier se prit de violentes coliques. Nous n’avions aucun secours. Confiant
en l’Eternel, je pris ma Bible, priai, imposai ma main sur le ventre du malade.
Quelques minutes après, il se sentit soulagé. Pris de peur, il me confessa qu’il
avait pour son déjeuner puisé délibérément dans la friture que j’avais emportée
dans mes tournées. Il ajouta que je dois être un homme bizarre, raison pour
laquelle la sanction de son odieux acte ne s’était pas fait attendre. Puis il se
sauva me laissant seul entre l’eau et la forêt. Je ne savais ni nager, ni
conduire une pirogue. Bon gré mal gré, j’étais inexorablement condamné à
demeurer sur place jusqu’à un secours éventuel.
Néanmoins, je n’avais pas peur. La nuit, j’allumais un feu pour me réchauffer et je priais ardemment. Le troisième jour de cette situation désespérée, précisément le 22 MAI 1947, il eut éclipse du soleil. Depuis ma naissance, pareil événement ne s’était produit au Dahomey. J’étais seul dans la forêt. Je pris peur et me jetai à genoux, fermai les yeux pour prier. Au cous de ma prière, j’entendis distinctement une voix qui me disais : « Luli, Luli, »et l’explication qui suivait : « grâce ». Quand j’ouvris le yeux, je vis devant moi, à ma grande stupéfaction : un singe blanc ailé assis sur son séant. Il avait deux dents à la mâchoire supérieure et deux autres à la mâchoire inférieure. (On dirait que c’est lui qui avait prononcé les mots Luli et grâce). A ma droite et prêt à me mordre, je vis un petit serpent marron. Il avait le cou très gonflé surmonté d’une petite tête. (On dirait un serpent à sonnettes). Sans peur d’être mordu, je le saisis par le collet, le caressai et le relâchai tranquillement. Puis, un peu à l’écart, je vis un oiseau très joli. Il avait les ailes pointues et les plumes colorées. Ses pâtes et son bec sont d’un jaune nacré. Il faisait la roue et ressemblait beaucoup à un paon. Un instant après ces animaux disparurent sous mes yeux. Néanmoins, mon odyssée devait durer trois mois. Je n’avais plus rien à me mettre sous la dent. Je ne vis désormais que d’eau et du miel que je récoltais en brûlant les ruches d’abeilles. J’étais transformé, et vis dorénavant sans peur dans la prière et la lecture de ma Bible.
Mais un jour fatidique, le cours d’eau se mit en crue et faillit emporter ma frêle embarcation. Je résolus de me jeter dans la pirogue confiant en l’Eternel. De roulis en roulis, se cognant aux monticules de ronces et de branchages qui émergeaient de l’eau, ma pirogue échoua le second jour à proximité du village appelé « AGONGUE » dans la sous-préfecture d’ADJOHON.
A ma descente, le premier homme que je rencontrai fut un compatriote nommé YESSOUFOU. Il prit peur. En effet, le bruit avait couru que j’étais perdu depuis plus de trois mois et que certainement, j’étais mort.
Au moment où je rentrai dans le village, un nommé KOULIHO, près de la maison où je logeai était mourant, gravement malade et tout enflé. J’allai dans la maison, je priai avec force et confiance, en lui imposant les mains au nom de Jésus-Christ. A ma grande satisfaction et au grand étonnement de tout le monde, le mourant éternua, secoua ses membres et s’assit. Le nommé Kouliho, grâce à Dieu, vit encore aujourd’hui.
Mon compatriote YESSOUFOU courut annoncer à Porto-Novo qu’il m’avait vu, semblable à un fou, les cheveux ébouriffés, le menton embroussaillé, un fou qui, chose curieuse, ressuscite les morts.
Quand plus tard, j’arrivai à Porto-Novo, j’étais devenu une curiosité, et la foule me suivait partout où je passais.
Un jour ma grande sœur, Madame GOUTON Elisabeth, née OSHOFFA, vint me voir. Elle pleurait : Son fils Mawugnon Emmanuel était malade et tout espoir était perdu. Déjà, bon nombre de charlatans avait essayé leur puissance et avaient même élu domicile chez ma sœur. Cependant, rien ne promettait. Je me rendis dans la maison, fis sortir les charlatans et passa une nuit de prière au chevet du malade. (Rappelons en passant que celui-ci devint le premier visionnaire de l’Eglise du Christianisme Céleste).
Enfin, le 29 SEPTEMBRE 1947, je rendis visite à mon ami, Monsieur ZEVOUNOU Frédéric, et sa femme. Lorsque le ménage m’escortait, sur le chemin de retour, nous rencontrâmes les membres de l’Eglise des Chérubins et Séraphins qui fêtaient la Saint-Michel. Alors, Frédéric me proposa une séance de prière pour remercier Dieu des grâce qu’il pu obtenir du Seigneur par mon intermédiaire.
Nous rentrâmes chez moi et nous mîmes à genoux. J’étais né protestant et avais l’habitude de fermer les yeux pour prier. Sur mon invitation, les autres en firent de même. Au cœur de la prière, je vis devant moi une grande clarté pareille à un phare d’auto. Je fus ébloui mais continuai de regarder. Derrière cette grande clarté qui diminuait d’intensité, je vis, semblable à un être humain, un être resplendissant dont les yeux pointus scintillaient et dont les pieds ne se reposant pas sur le sol brillaient d’un éclat particulier.
J’eus peur et tremblai de tout mon être. Mais l’homme me dit : « n’aie pas peur, le Seigneur de toute la création veut te charger d’une mission. De tout temps, les hommes m’adoraient, mais tous n’entraient pas dans mon royaume car dans les épreuves (maladie, inquiétudes, troubles, difficultés de toutes sortes, etc.) ils recouraient aux œuvres sataniques (idoles, magie, gri-gris, charlatans, devins, etc…) et quand ils mouraient, je ne les recevais plus car ils avaient bu aussi bien dans la coupe de Dieu Tout-Puissant que dans celle de Satan. Cela fait pitié, mais pour éviter dorénavant pareil sort à mes adorateurs, je te charge, toi Samuel OSCHOFFA de fonder une religion dont les membres n’adoreront que Dieu.
« Le monde ne croira pas que le Seigneur s’est révélé à toi mais je serai avec toi et mes anges aussi et j’accompagnerai tes œuvres de prodiges, de signes, de miracles afin qu’il croit : oh fils d’homme, sois confiant, ne crains rien, sache que nous sommes dans les derniers jours. Cette église sera la dernière barque pour amener les hommes au salut. Car je reviens bientôt. »
Quand j’ouvris les yeux, Madame
ZEVOUNOU Marie était stupéfaite. Elle aussi, au cours de notre prière avait eu
une vision terrifiante. « J’ai vu, disait-elle, un gros bois en forme de croix.
Sur cette croix, je vis un homme qui portait une couronne d’épines ; de ses
mains et pieds ainsi que de son côté gauche suintait du sang. Et chose étrange
encore, il descendit du bois, te prit par la main et te conduisit dans une belle
et splendide chambre que je ne pus décrire, te revêtit d’une robe blanche
parsemés d’étoiles scintillantes. Tes yeux brillaient tellement qu’on dirait le
soleil au zénith. Mais quand j’ouvris les yeux, je te vois encore ici, à la même
place. Pourquoi cela ? »
Nous sommes tous étonnés de nos visions respectives. Nous nous séparâmes sans mot dire, muets et sans aucune réaction. Mais la nuit, je ne puis fermer l’œil. Les anges descendaient chez moi, me dictaient des ordres, me révélaient des choses que j’écrivis.
"Mon nom est Samuel Biléou Joseph OSCHOFFA"
Je suis né en 1909 à
Porto-Novo. Mon père est protestant et se nomme Joseph OSCHOFFA. Il exerçait la
profession de menuisier. Ma mère, vendeuse de tissus, se nomme
Fohoun.
Mon père avait perdu
plusieurs enfants en bas âge. Il ne survécut qu’une fille, ma grande sœur,
nommée Elisabeth.
Cependant, mon père ne perdit pas confiance. Il s’adressa pieusement à Dieu ; le suppliant de lui accorder un garçon qu’il mettrait au service de l’Eternel s’il survivait. Quand il fut exaucé, il me donna le nom de Samuel et ajouta à l’intention de l’assistance un nom Yoruba ‘Biléou’ ce qui signifie « s’il te plaît de rester ici-bas, reste. Dans le cas contraire, retourne au Seigneur . Quant à moi, je t’avait consacré à l’Eternel avant même ta naissance. »
En 1916, lorsque
j’eus sept ans, mon père tint sa promesse et me confia à un catéchiste
protestant, M. Moïse GNANSOUNOU (quartier Zébou), père du feu Nathaniel A.
GNANSOUNOU, pour assurer mon éducation. Mais j’étais trop jeune et il fut obligé
de me garder encore jusqu’à l’âge de 13 ans. Puis il me remit en 1928 au Pasteur
David HODONOU LOKO à qui il fit savoir sa promesse faite à Dieu de me laisser au
service de l’Eternel.
Elève à l’école
protestante (quartier Houézoumè), j’étais interne chez le Pasteur Loko. Nous
étions plusieurs condisciples dont l’éminent évangéliste Gnansounou Nathaniel
bien connu dans l’Eglise du Christianisme Céleste. Durant six années, je fis mes
études primaires jusqu’au cours moyen II. Notre éducation était rude. Je n’avais
pas la force physique qu’il fallait pour continuer et m’évadai pour rejoindre
mon père. Toutes tentatives de ce dernier pour me remettre à mon patron
échouèrent. Excédé et découragé, il dû me laisser à son atelier. En effet, mon
père était menuisier.
J’avais donc fui la
force pour la force. Mais je me résignai et obtins ma libération après quatre
années d’apprentissage. Puis, je continuai à exercer le métier dans le même
atelier que mon père. Mais le 15 juin 1939, mon père mourut. C’est alors que je
me débarrassai du travail épuisant en abandonnant la menuiserie un AN
APRES.
Aussi,
m’intéressai-je plus particulièrement à la fanfare municipale où j’étais
trompettiste du vivant de mon père.
Peu après, je remarquai que
cette situation de trompettiste était bien précaire et je me résolus de me
livrer au commerce d’ébène. C’est ainsi QU’A PARTIR DE NOVEMBRE 1946, je
commençai à parcourir les villages de la vallée du fleuve Ouémé. Ce sont des
villages enfouis dans de grandes brousses et très éloignés des grands centres.
Mais on y découvrait beaucoup de bois d’ébène. J’avais pris l’habitude d’aller
partout avec ma Bible et je faisais régulièrement mes prières. »
Salut là c'est moi et mes copines de la musique je suis aussi chantre de l'éternel et mon groupe musical est nommé Harmonie Celeste un groupe composé de quatre filles et six garçons nous fesont le show partout ou nous sommes appelé pour la louange de Dieu et je sais cela continuera pour longtemps
QUE LE DIEU VEILLE SUR NOS AMES